JSMSKIKDA
Jeunesse Sportive Medinate Skikda
 



Forum

Livre D'or

Photos

Videos

Blog

Draoui Aissa

Contact


Draoui Aissa


L'histoire de Draoui Aissa: le Garrincha Algérien


Draoui a fait les beaux jours de la JSM Skikda, avant d’évoluer au sein du Mouloudia d’Alger aux côtés des Betrouni, Bachta, Bachi et bien d’autres et d’être aligné par Mekhloufi en équipe nationale. De son vivant, Draoui Aïssa a fait vibrer les stades et a enchanté les foules, sa carrière est digne d’éloges. Couvé par Ami Allaoua «Granados», le petit lutin effectua ses débuts en 1968 avec les seniors de la JSMS alors qu’il n’était que junior, très vite il devenait la pièce maîtresse de l’équipe qu’il quitta pour le CSC en 1972 avec lequel il ne joua qu’un quart d’heure, pour rejoindre le MC Alger, service national oblige. Il y restera jusqu’à 1977. Avec le MCA, Draoui décrocha une coupe d’Afrique des clubs champions en 1976, 2 coupes maghrébines de clubs, 2 titres de champion d’Algérie et 2 coupes d’Algérie. Sa carrière internationale débuta sous la houlette de Saïd Amara en mai 1973, il joua son premier match en compétition officielle contre l’Ouganda en éliminatoires de la CAN et fera son entrée au 5 Juillet le 03/06/73 contre le Brésil. Il sera le maître à jouer de l’équipe médaillée d’or des Jeux méditerranéens de 1975 sous la férule de Rachid Mekhloufi. Son dernier match international sera contre la Tunisie le 28 février 1977, lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Il fera en tout 27 apparitions en équipe nationale. De retour à Skikda en 1977, il joua pour la JSMS par intermittence jusqu’à 1981, il prendra sa retraite avec l’équipe de la Casorec en 1982. En 1997, un jubilé digne des stars lui fut organisé au stade Abdelhamid Bouteldja de Skikda. Dahleb, Madjer, Belloumi et une kyrielle d’internationaux et d’ex-coéquipiers avaient pris part à ce rendez-vous.Allah Yerahmak Ya Draoui Aissa.

Ses coéquipiers en parlent

Bencheikh :« Je me rappelle quand il avait rejoint le Mouloudia, il nous avait beaucoup apporté aussi bien sur le plan sportif qu'humain. On l'avait vite adopté et on se bagarrait pour l'avoir chez nous les jours du Ramadhan. C'est un grand monsieur et un footballeur qu'on ne produit qu'une fois en 50 ans. Je voudrais ajouter une chose : je ne pardonnerai jamais à la FAF qui lui avait refusé dans le courant des années 1980 une prise en charge à l'étranger. On n?avait à l'époque même pas daigné le recevoir, comme s'il n'était rien. »

 Bachi : « On l'avait connu dans l'équipe nationale espoirs. Il jouait pour Skikda à l'époque. On a remarqué, Betrouni et moi, ses grandes qualités et on a vite fait d'informer nos dirigeants qui l'ont ramené au Mouloudia où il était très à l'aise. Après son départ, on est resté en contact et je ne peux vous décrire sa grande joie quand on l'avait invité à faire partie de l'assemblée générale de la fondation Derriche. Il était aux anges. »
Betrouni : « Il faisait partie des hommes qui ne demandent rien. Il était très humble. Le hasard est parfois cruel, car on avait convenu de le ramener à un hôpital à Chéraga. On a tout préparé et on devait le transférer aujourd'hui. Malheureusement, on a reçu un coup de fil de sa femme qui nous a annoncé sa mort. »

Extrait de la finesse et de la technique de Draoui Aissa

 

                                        

                       

 

Tous droits réservés - Créer un site avec OnLC.fr